Ancrée dans la société, l’UQAM se démarque par ses collaborations étroites avec les intervenants de différents milieux. Cela permet de faire circuler les connaissances et de développer de nouvelles stratégies pour aborder les défis contemporains.
La première chaire francophone sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres a été inaugurée, témoignage éloquent du rayonnement des chercheurs de l’UQAM dans le domaine. Issue du Département de sexologie, la Chaire de recherche sur l’homophobie contribue à l’avancement social et à la reconnaissance des droits des minorités sexuelles avec l’appui substantiel du gouvernement du Québec, partenaire principal de la Chaire. La titulaire de la Chaire, la professeure Line Chamberland, a également annoncé le début d’une vaste étude nord-américaine sur la réduction de l’intimidation liée à l’homophobie.
Plusieurs activités et projets marquants ont mis à l’épreuve les connaissances linguistiques des étudiants. À la Faculté des sciences de l’éducation, La Grande Dictée Éric-Fournier a aidé les étudiants en enseignement à accroître leur maîtrise du français écrit, tandis que l’École des sciences de la gestion (ESG) a présenté sa 2e édition de la Dictée ESG. De plus, Lydia Labbé-Roy, Gabrielle Lamontagne-Hallé et Ewan Sauves, étudiants en journalisme, ont raflé les honneurs du Triathlon du français, une compétition diffusée sur les ondes de Télé-Québec où les concurrents, des journalistes en herbe, ont présenté une série de reportages écrits, radiophoniques et télévisuels sur le thème de la langue française. Finalement, quatre étudiants de l’UQAM ont démontré leurs habiletés en langues chinoise et japonaise lors de différents concours. L’étudiante en communication Caroline Gauthier a notamment gagné le premier prix du Concours interuniversitaire d’élocution en japonais.
Le premier centre de recherche québécois consacré au développement international a vu le jour à l’UQAM. Le Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société, dirigé par la professeure Bonnie Campbell du Département de science politique, se penche sur la mise en valeur des ressources naturelles, la coopération internationale, les droits de l’homme, les mouvements sociaux et la société civile, ainsi que la gouvernance.
Grâce à des ententes dans plus de 35 pays, des centaines d’étudiants aux trois cycles d’études se sont envolés vers une destination internationale comme le Danemark, l’Islande, le Chili ou la Corée du Sud, pour suivre des cours reconnus dans leur programme d’études. De plus, 535 étudiants ont obtenu une bourse à la mobilité, pour un montant total de près de 2 M$. Par ailleurs, Léticia Villeneuve, diplômée du baccalauréat en relations internationales et droit international et boursière Rhodes, a amorcé ses études de 2e cycle à l’Université d’Oxford, en Angleterre. Elle a partagé quelques moments de son expérience outre-mer en signant une chronique mensuelle dans le journal L’UQAM ainsi qu’un blogue sur son séjour à l’étranger.
La défense des droits et les causes sociales ont continué de mobiliser le corps professoral et la communauté étudiante, qui se sont démarqués au Canada et à l’étranger. Deux délégations de l’UQAM, celles de l’ESG et de la Faculté de science politique et de droit, ont obtenu la plus haute distinction lors du concours de Simulation des Nations Unies, qui réunit annuellement plus de 4 000 étudiants en provenance de 340 universités de partout dans le monde. La Faculté de science politique et de droit s’est aussi distinguée en remportant le Concours de plaidoirie en droit international Charles-Rousseau. Au total, 25 universités provenant de différents pays ont participé à la compétition, qui a eu lieu en France.
Le Service aux collectivités, qui réalise depuis plus de 30 ans des projets avec les groupes sociaux non traditionnellement desservis par les universités, a obtenu un montant totalisant près de 250 000 $ du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Cette subvention a été investie pour mettre en place de nouveaux projets ou pour poursuivre ceux déjà entamés. Grâce à ces projets, plusieurs thématiques seront abordées; par exemple, l’accompagnement social des personnes vivant avec le sida, la participation citoyenne aux débats publics, l’hypersensibilité environnementale, l’homophobie chez les jeunes ainsi que la question des villes durables.
Dans le cadre d’un cours en sciences de l’environnement, une quinzaine d’étudiants se sont rendus dans les zones nordiques afin de comprendre les enjeux culturels reliés au Nord québécois. Dans le même sens, plusieurs professeurs de l’UQAM, dont Daniel Arsenault, professeur au Département d’histoire de l’art et anthropologue de formation, ont déposé un mémoire sur les enjeux culturels du Plan Nord au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Ce mémoire recommande, entre autres, la mise en œuvre d’un programme d’évaluation du potentiel patrimonial du Nord québécois, en partenariat avec les peuples autochtones, les autres communautés nordiques et les spécialistes du domaine.