La Faculté de communication a ajouté une nouvelle concentration à son baccalauréat en communication, celle des médias numériques. Visant à former des professionnels de la communication sensibilisés aux différents enjeux publics et sociaux des médias numériques, ce programme permet aux étudiants d’analyser les changements apportés par la numérisation des médias classiques et par la création de nouveaux médias, tel Facebook, en tenant compte de leur dimension sociale, politique, économique et technologique, de même que de leur contexte d’application.
La Faculté offre également trois nouvelles concentrations à la maîtrise en communication, soit les concentrations en médias socionumériques, en études médiatiques ainsi qu'en communication internationale et interculturelle.
Grâce à des investissements de quatre millions de dollars dans l’amélioration de ses studios, caméras, consoles et serveurs, l’École des médias est devenue l’unité d’enseignement supérieur la mieux équipée au Québec en ce qui a trait à la production télévisuelle et cinématographique. Les étudiants en cinéma bénéficient d’un environnement de production en haute définition entièrement numérique et peuvent notamment utiliser des caméras réputées dans le domaine de la cinématographie numérique. Les futurs journalistes, animateurs et réalisateurs, quant à eux, peuvent se familiariser avec les techniques de tournage en décor virtuel, un mode de production fort répandu dans le domaine.
Le centre de recherche en arts médiatiques Hexagram UQAM, dirigé par Gisèle Trudel, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques, a obtenu une subvention de près de trois millions de dollars, dont 40 % proviennent de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), 40 % du gouvernement du Québec et 20 % de divers partenaires. Cette somme sera principalement consacrée à l’acquisition d'équipements afin de soutenir les travaux des membres du centre. Ceux-ci sont des chercheurs spécialisés dans la création et l’étude d’œuvres d’art faisant appel à des technologies numériques ou analogiques.
Deux nouvelles collaborations de recherche sur le Nord culturel ont été officialisées entre le Laboratoire international d’étude multidisciplinaire comparée des représentations du Nord, dirigé par Daniel Chartier, professeur au Département d’études littéraires, et deux universités européennes. Le projet de coopération avec le Centre européen d’études arctiques de Versailles vise à étudier le patrimoine en interaction culturelle et à favoriser les échanges d’étudiants et de chercheurs entre les deux établissements. Le projet conjoint avec l’Université de Bergen vise pour sa part à comparer les cultures québécoise et norvégienne dans une perspective de rapprochement circumpolaire.
L'UQAM est également devenue membre de l'Université de l'Arctique (UArctic), un vaste réseau international qui regroupe plus de 140 universités et organismes dans les huit pays de l'Arctique : Russie, États-Unis, Canada, Islande, Norvège, Suède, Finlande et Danemark. Cette adhésion a pour but de mettre en valeur l’expertise de l’UQAM sur le Nord et l’Arctique, de favoriser la circulation des expertises et d’offrir de nouvelles occasions de mobilité internationale aux étudiants intéressés par les enjeux circumpolaires.
L'École de design et Mitacs, une organisation nationale de recherche à but non lucratif, ont signé un accord-cadre d'une durée de cinq ans qui prévoit la remise de près de 750 000 $ en bourses aux étudiants du DESS en design d'équipements de transport. Chaque année, le partenariat mis en place grâce au programme Mitacs-Accélération Québec permettra à 10 finissants du DESS d'obtenir le financement nécessaire pour compléter un stage de quatre mois à temps plein au sein d'une entreprise. Une somme pouvant atteindre jusqu'à 15 000 $, dont une bourse minimale de 10 000 $ remise directement à l'étudiant ou l'étudiante, sera attribuée pour la réalisation d'un projet admissible qui répond à un besoin immédiat ou futur de l'industrie dans le domaine du design de transport.
Par leurs œuvres créatives et novatrices, de nombreux professeurs et chargés de cours ont contribué au rayonnement de l’UQAM à l’étranger.
Raphaëlle de Groot (M.A. arts visuels et médiatiques, création, 2007), chargée de cours à l'École des arts visuels et médiatiques, a présenté une œuvre inédite lors de l'édition 2013 de la Biennale de Venise, l'une des plus prestigieuses biennales d'art contemporain.
Ying Gao, professeure à l'École supérieure de mode et à l'École de design, a exposé ses créations vestimentaires à Lille, à Vienne et à Séoul.
Maryla Sobek*, professeure à l'École de design et à l'École supérieure de mode, a exposé ses « objets-vêtements » au centre de diffusion d’art contemporain d’Opava, l'un des plus importants en République tchèque.
* La communauté de l’UQAM a appris avec tristesse le décès de Maryla Sobek en mai 2014. Professeure à l’École de design depuis 1996, elle a contribué de manière significative à la création, à l’essor et au rayonnement du baccalauréat en gestion et design de la mode.
Dans le cadre des Jeux olympiques de Londres, le photographe Jean-François Bérubé, chargé de cours à l'École de design, a proposé l'exposition TITANS, qui présentait l'image du héros olympien.
Finalement, Jean Dubois, professeur à l'École des arts visuels et médiatiques, a exposé son œuvre À portée de souffle/By Means of A Sigh à l'édition 2012 de la biennale d'arts visuels ZERO1, en Californie.
La Galerie de l’UQAM a présenté une dizaine de projets en 2012-2013, notamment l'exposition Solo Snow. Œuvres de Michael Snow, une personnalité imposante du monde de l'art contemporain. Il s'agit d'une deuxième collaboration entre l'artiste et la Galerie de l'UQAM, qui, en 2005, avait exposé l'œuvre Souffle solaire.
Le Centre de design a pour sa part proposé une programmation variée, notamment Être et transmettre | Michel W. Kagan, architecte et pédagogue (1953-2009), L'École de la Montagne Rouge et RVTR : Infra- | Eco- | Logi- | Urbanisme.
Les pavillons de l’UQAM ont encore une fois été le théâtre de projections lumineuses, dans le cadre de partenariats avec le Quartier des spectacles. Illuminant la façade du pavillon Président-Kennedy, Le cycle de l'eau a permis à l’Université de faire connaître ses programmes scientifiques de manière originale, ludique et évocatrice.
La vidéoprojection Le jour des 8 soleils, réalisée par le diplômé, photographe et artiste en arts visuels Pascal Grandmaison (B.A. arts visuels, 1999), a proposé un parcours poétique sur les façades du clocher de l'UQAM, du pavillon Président-Kennedy, du Centre de design et de cinq autres bâtiments du Quartier des spectacles.
Les façades du pavillon Président-Kennedy et du Centre de design ont également été illuminées par les projections 21 Obstacles, qui prenaient la forme d’un jeu vidéo activé par les passants, ainsi qu’Epiphanea, qui mettait en relation l’architecture et les nouveaux médias.
Pour une quatrième année consécutive, la place Pasteur de l’UQAM s’est transformée pour accueillir une installation éphémère réalisée par des étudiants du DESS en design d’événements. La grande école a pris la forme d'une véritable classe interactive à ciel ouvert. Présentée en collaboration avec le Partenariat du Quartier des spectacles, La grande école se voulait un espace de partage et de diffusion du savoir et de la culture, accueillant festivals et performances de tous genres.
Par ailleurs, une centaine d'étudiants ont réalisé des activités lors de la Nuit blanche dans le cadre du Festival Montréal en lumière.
Dans le cadre d’un stage crédité, une dizaine d’étudiants de la Faculté de communication et de l'École de design ont produit une publication d'une douzaine de pages encartée dans un numéro du magazine Urbania. Ce premier projet de l'École Urbania, intitulé Repenser l'école, a proposé aux lecteurs des articles portant sur les écoles alternatives, les classes techno, l'enseignement à la maison, la pédagogie Waldorf et les menus des cafétérias scolaires. En plus de toucher aux aspects du budget, des échéanciers, du choix du papier, de la rédaction, de la prise de photos et du montage, les étudiants de l'École Urbania ont créé un microsite Web dans lequel ils ont partagé leurs expériences et leurs reportages.