La compagnie Angiochem, dont le fondateur scientifique est le professeur Richard Béliveau, du Département de chimie, a été nommée l’une des 15 compagnies privées de biotechnologie les plus prometteuses de l’industrie par FierceBiotech, une lettre d’information quotidienne reconnue internationalement et lue par plus de 100 000 professionnels du monde biotechnologique et pharmaceutique. Angiochem a notamment mis au point des technologies permettant de créer des molécules qui pourront traverser la barrière hémato-encéphalique afin de traiter des maladies du cerveau, telles les tumeurs cérébrales, l'Alzheimer et la maladie de Parkinson. L’entreprise a également développé deux autres domaines de recherche, soit la création d'enzymes pour le traitement de maladies génétiques rares et la modification d'anticorps monoclonaux dirigés contre des antigènes portés par les cellules tumorales.
L'UQAM et le Cégep de Saint-Laurent ont conclu une entente pour créer une passerelle entre les programmes de formation de diplôme d'études collégiales (DEC) en techniques de bioécologie et de baccalauréat en biologie en apprentissage par problèmes (APP). L'objectif de l'entente est d'offrir aux étudiants une formation postsecondaire qui se distingue par la continuité dans la séquence des cours suivis et l’élimination des cours répétitifs entre les ordres d'enseignement collégial et universitaire. Les étudiants qui compléteront les deux formations accéderont au marché du travail en détenant un DEC en techniques de bioécologie et un baccalauréat en biologie en APP.
Dans son numéro spécial 50e anniversaire, le magazine de vulgarisation scientifique Québec Science a rencontré près d'une centaine de jeunes chercheurs, dont sept de l'UQAM, travaillant sur 50 défis que devra relever notre société d'ici 2050 dans les domaines des sciences sociales, de la technologie, de la science fondamentale et de l’agriculture.
Les professeurs de l’UQAM sont Isabelle Marcotte, du Département de chimie, pour ses travaux sur la reconstruction des tissus humains; Jacques Forest, du Département d'organisation et ressources humaines, et Nathalie Houlfort, du Département de psychologie, pour leurs recherches sur le bonheur au travail; Catherine Trudelle, du Département de géographie, pour ses travaux sur la gestion du territoire en milieu urbain; Yona Jébrak, du Département d'études urbaines et touristiques, pour ses recherches sur la résilience urbaine; Louis Bherer, du Département de psychologie, pour ses travaux sur la perte cognitive associée à l’âge; et Mélanie Vachon, du Département de psychologie, pour ses recherches sur les patients en fin de vie, leurs proches et le personnel soignant qui les accompagne.
La doctorante Annie Chalifour et le candidat à la maîtrise Jean-Bastien Lambert, du Département des sciences biologiques, sont les lauréats du Concours de vulgarisation de la recherche de l'Association francophone pour le savoir (-Acfas). Intitulé « Cols bleus microscopiques », l'article d'Annie Chalifour portait sur le rôle des cyanobactéries, aussi appelées algues bleu-vert, dans la lutte contre la pollution aquatique. L'article de Jean-Bastien Lambert, « Arbres morts bien vivants », en lien avec l'écologie forestière, proposait une description imagée du sous-bois d’une forêt en parfaite santé.
Chloé Lemay-Dagenais, Naila Farrah, Cynthia Gaumond et Caroline Massé, étudiantes au baccalauréat en enseignement secondaire, concentration science et technologie, ont raflé le premier prix du concours La relève (catégorie Enseignement secondaire), organisé par l'Association pour l'enseignement de la science et de la technologie au Québec (APSQ). Destiné aux élèves du secondaire, leur projet pédagogique, intitulé Transformission, vise à développer des compétences et à utiliser des connaissances afin de construire une machine « Rube Goldberg », soit une longue séquence d’événements mécaniques qui entraînent des transformations et transmissions du mouvement. Ce sujet d'étude est prévu dans les programmes de formation au secondaire.
Une équipe de chercheurs dirigée par Marie Larocque, professeure au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, a obtenu une subvention de près d’un million de dollars pour mieux connaître les eaux souterraines de la zone Nicolet et de la partie basse de la zone Saint-François. Ce projet est particulièrement important, puisque l’eau souterraine est essentielle au bien-être des Québécois et qu’elle représente l’unique source d’approvisionnement en eau potable pour plus de 20 % de la population. Les retombées de cette recherche favoriseront le développement de partenariats entre les acteurs de l’eau et les gestionnaires en eau souterraine en vue d'assurer la pérennité de la ressource.
La professeure au Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère Fiona Darbyshire ainsi que les étudiantes Alexia Calvel et Dominique Trudel-Grégoire participent quant à elles au projet EarthScope, qui regroupe plusieurs chercheurs en sciences de la Terre d'universités canadiennes et américaines. Les chercheuses ont eu pour mandat de trouver des sites sécuritaires pour l'installation de stations sismographiques dans le sud du Québec, d'une part, et d’enregistrer des données des tremblements de terre régionaux et globaux afin de mieux comprendre l'activité sismique de la région ainsi que la structure profonde de la Terre dans le nord-est de l’Amérique du Nord, d'autre part.
Le Cœur des sciences de l'UQAM a accueilli la 17e Conférence internationale sur les indicateurs de la science et de la technologie, organisée notamment par Yves Gingras, professeur au Département d'histoire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences, qui réunissait près de 250 participants, dont les plus grands spécialistes du domaine. Cet événement, qui se tenait pour la première fois à l’extérieur de l’Europe, avait pour objectifs d'identifier et de suivre des tendances et des domaines émergents, comme celui des nanotechnologies, en plus de fournir des outils d'aide à la décision et à la planification pour les ministères, les organismes subventionnaires et les entreprises.
La Faculté de science politique et de droit et le Service de l'audiovisuel ont inauguré une nouvelle salle de vidéoconférence, la plus grande à l'UQAM. Située au pavillon Paul-Gérin-Lajoie, la salle peut accueillir 40 personnes et comporte un signal de diffusion et de réception HD. Bien qu'elle soit destinée à répondre en priorité aux besoins de la Faculté de science politique et de droit, la salle peut aussi être utilisée par les professeurs et les unités de recherche d'autres facultés. L'UQAM compte maintenant huit salles de vidéoconférence, qui permettent une retransmission simultanée et interactive du son, de l'image et des données.
Les bibliothèques de l’UQAM ont également modernisé leurs services technologiques en acquérant des ressources électroniques, de même qu'en offrant une nouvelle interface adaptée aux appareils mobiles ainsi que des séances de clavardage pour les usagers. Afin de répondre aux besoins des étudiants, des chercheurs et du personnel enseignant, les bibliothèques de l'UQAM consacrent 77 % de leur budget d'acquisition aux abonnements électroniques.
Une équipe d'étudiants en sciences de la Terre et de l’atmosphère de l'UQAM a remporté le premier prix du Défi EXPLO Québec Mines, décerné par le ministère des Ressources naturelles et l'Association québécoise des sciences de la Terre dans le cadre du congrès Québec Mines 2012. Nicolas Mériaud, Daniel Boudreau et Michel Gauthier ont produit en à peine 12 heures un projet d'exploration réaliste et complet.
À l’occasion de la campagne électorale québécoise, le Cœur des sciences de l'UQAM s’est associé à l’initiative non partisane Je vote pour la science en compagnie de quatre autres organismes québécois de culture scientifique. Ces organismes ont envoyé un questionnaire aux différents partis politiques pour qu’ils se prononcent sur quatre enjeux d’intérêt public : le vieillissement de la population, les ressources naturelles, l’expertise dans le secteur public et les priorités du gouvernement en matière de recherche et d’innovation. Cette initiative est née en 2008 d’une pétition lancée par l’Agence Science-Presse, qui en appelait à un débat sur la science entre des représentants des partis politiques.
Le Cœur des sciences a encore une fois cette année proposé une programmation variée comprenant plus d’une soixantaine d’activités. Parmi celles-ci, la conférence donnée par la diplômée Pauline Gagnon (B. Sc. physique, 1978) portant sur le boson de Higgs, une particule élémentaire considérée comme le chaînon manquant en physique, a attiré plus de 300 personnes.