L'UQAM et le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), l’un des plus grands centres hospitaliers universitaires en Amérique du Nord, ont signé un protocole d’entente d’une durée de cinq ans. Cette entente contribuera à l’amélioration des soins de santé au Québec en facilitant le développement conjoint de projets de recherche fondamentale, de recherche clinique et de recherche en santé des populations. Elle fournira aussi aux chercheurs du CHUM un accès plus facile à un bassin d’étudiants intéressés par la recherche dans le domaine de la santé. Plusieurs projets en collaboration avec le CHUM ont été réalisés par des unités de l'UQAM, tel le Centre BIOMED; celui-ci s’intéresse à la découverte de biomarqueurs prédictifs de maladies humaines.
Par ailleurs, une équipe de recherche dirigée par Monique Aubry, professeure au Département de management et technologie, a reçu une subvention de trois ans de plus de 340 000 $ des Instituts de recherche en santé du Canada pour étudier la contribution des bureaux de projet à la gestion du changement et à la performance organisationnelle dans le secteur de la santé, notamment pour les bureaux de projet du CHUM.
Mircea Alexandru Mateescu, professeur au Département de chimie, a remporté le Premio Venezia, un prix décerné par la Chambre de commerce italienne au Canada, pour l'excellence de ses travaux de recherche et de ses collaborations avec les universités de Rome et de Florence. Les travaux du professeur visent à trouver de nouvelles manières de traiter les maladies inflammatoires de l'intestin (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), dont souffrent plus de 200 000 Canadiens. Son équipe, composée des chercheuses Pompilia Szabo et Carmen Calinescu, a mis au point une formulation pharmaceutique à partir d'une enzyme végétale, formulation qui, administrée par voie orale, aurait des propriétés antihistaminiques.
Des recherches effectuées par Isabelle Soulières, professeure au Département de psychologie, démontrent que la majorité des enfants autistes généralement considérés comme déficients intellectuels ont des capacités de résolution de problèmes comparables à celles d'élèves de classes régulières. Selon ses recherches, les enfants autistes ayant en apparence un niveau très faible sont intellectuellement sous-estimés et peuvent réussir des tâches complexes.
L’un des médicaments prescrits aux patients atteints d’asthme sévère, la théophylline, serait associé à un risque plus élevé de pensées suicidaires. C’est ce qu’ont démontré les recherches du Centre de médecine comportementale de Montréal, codirigé par Kim Lavoie, professeure au Département de psychologie. La combinaison entre les effets de la médication et le manque de soutien social peut faire augmenter le risque d'avoir des pensées suicidaires, puisqu’une personne asthmatique à qui l'on a prescrit de la théophylline et qui habite seule a plus de risques d'avoir des pensées suicidaires qu'une autre qui n'habite pas seule.
Doctorante en psychologie, Ginette Lafleur a mené une enquête révélant que 45 % des producteurs de lait québécois estiment que leur niveau de stress est élevé, contre 27 % de la population québécoise en général. L’augmentation des tâches, la diminution du nombre de fermes et leur mécanisation, les crises de production et les difficultés financières sont des facteurs de stress importants. Afin d’apaiser leur souffrance, des réseaux de pairs aidants et des lignes d'écoute ont été mis sur pied, de même que des équipes de « travailleurs de rang » qui se promènent de ferme en ferme en offrant leurs services.
Une recherche portant sur la santé des élèves qui apprennent un métier dans un centre de formation professionnelle, réalisée par Céline Chatigny, professeure au Département d'éducation et formation spécialisées, a démontré que les étudiantes et étudiants en coiffure souffrent déjà d'atteintes musculosquelettiques avant même d'obtenir leur diplôme, puisque les enseignantes et enseignants, tout comme leurs élèves, n'ont pas de soutien pour la prévention. Cette recherche a été développée à l'initiative de la Centrale des syndicats du Québec, en collaboration avec la Commission de la santé et de la sécurité du travail et le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport.
L'expertise de l'UQAM en matière de santé est désormais regroupée au sein du site Web sante.uqam.ca. Ce site répertorie la trentaine de programmes d'études offerts aux trois cycles, les quelque 20 unités de recherche, des exemples de projets et de partenariats, un répertoire de professeurs ayant une expertise en santé, des actualités et des publications. Ces activités sont réparties selon huit expertises que l’on retrouve à l'UQAM : l'activité physique et la santé; la communication et la santé; l'éducation, la société et la santé; l'environnement et la santé; la recherche biomédicale et la santé; la santé au travail; la santé mentale; la sexualité et la santé.
À l'avant-garde en matière de conditionnement physique dans l'eau, le Centre sportif de l’UQAM a inauguré son gym liquide, soit une piscine munie de matériel d'entraînement musculaire, de vélos et de tapis roulants aquatiques. Offert à l’ensemble de la population, le gym liquide constitue un outil thérapeutique de choix dans la reprise de l'entraînement après des blessures, particulièrement dans les cas de hernie discale, de fractures, de blessures au genou ou à la hanche et d'arthrose.
Quelques centaines d’employés et d’étudiants ont participé à la deuxième édition du Défi énergie : 2 minutes d’activité physique, qui vise à sensibiliser la communauté universitaire à l’importance de l’activité physique régulière. Dans le cadre du défi, les membres de la communauté uqamienne ont notamment été invités à participer à des activités de spinning, de ballon-chasseur, de marche en groupe et de jeux d'adresse.
Ralentir, se poser, reprendre son souffle : voilà la mission du Projet Virgule, une nouvelle initiative du professeur Simon Grégoire, du Département d’éducation et pédagogie, en collaboration avec les professeurs Isabelle Mahy, du Département de communication sociale et publique, Lise Lachance, du Département d’éducation et pédagogie, Julie Ménard et Gilles Dupuis, du Département de psychologie. Ce projet offre aux étudiants, aux professeurs, aux chargés de cours et aux employés de courtes séances de méditation de 20 minutes, dans un contexte séculier, sans aucun référent religieux ou spirituel. Selon des études, cette pratique réduit significativement la détresse psychologique et abaisse le stress, l'anxiété et la fatigue. En plus des séances libres et d'introduction, des séances thématiques prennent la forme de conférences ou de causeries.